Malgré quelques disparités, une amélioration de l’étiquette énergétique est manifeste.

Au 1er janvier 2017, le DPE (diagnostic de performance énergétique) avait été réalisé dans près de 8 logements appartenant au parc social sur 10, selon un document que vient de publier le Commissariat général au développement durable. Une hausse de six points au niveau national par rapport à l’année précédente.

Mais des disparités géographiques ont été observées : en Bretagne, Normandie et Pays de la Loire un peu plus de neuf logements sur dix ont réalisé un DPE contre seulement 72% dans les régions Ile-de-France, Hauts-de-France et Provence-Alpes-Côtes d’Azur.

Des logements performants

Dans trois cas sur 4, les logements sociaux sont classés entre A et D en classe « énergie » (77%). En revanche, seulement un peu plus d’un sur deux affiche une bonne note (entre A à D) en matière d’émissions de GES.

Les données montrent également que la part des logements du parc locatif classée entre A et D a augmenté entre 2016 et 2017 de un point pour la classe « énergie » et de trois points pour « l’effet de serre ».

Le parc social de façon générale

Au 1er janvier 2017, le document spécifie également un accroissement du parc locatif de 1,6%, 86 200 logements sont sortis de terre, un taux de vacance stable à 1,6% ainsi qu’une augmentation de 0,5% des loyers (donc plus faible qu’entre 2015 et 2016 : 0,8%).

A noter, trois critères généraux ont été définis pour chaque logement dans la réalisation de cette étude : la localisation géographique, les informations conjoncturelles et structurelles.