Trois nouvelles solutions permettant le rafraîchissement et la production d’ECS ont été prises en compte dans la RT 2012 via arrêtés ces dernières semaines.

Les systèmes Heliopacsystem+ et Geopacsystem, de l’entreprise Heliopac, seront désormais mieux pris en compte dans les logiciels RT 2012. Destinée au collectif, et associant PAC solaire eau/eau et panneaux solaires hybrides, photovoltaïques et thermiques (PV/T), « heliopacsystem+ » peut ainsi assurer jusqu’à « 90% de l’énergie nécessaire à la production de l’eau chaude sanitaire, via les énergies renouvelables », met en avant son fabricant.

Besoins d’eau chaude importants

Seconde solution de l’entreprise désormais intégrée au moteur de calcul Th-B-C-E 2012, « Geopacsystem », également destinée à la production d’ECS dans le collectif et le tertiaire ayant un besoin d’eau chaude important. Cette solution repose sur une boucle géothermique basse température : « L’énergie calorifique est récupérée par une pompe à chaleur (eau/eau) sur un réseau de chaleur (nappe géothermique ou boucle d’eau tempérée alimentée par des rejets de climatisation ou des sources de chaleur renouvelables, chaleur produite par des effluents comme les rejets d’une station d’épuration…) », détaille Heliopac.

« Auparavant, pour pouvoir mettre en oeuvre ces deux solutions, nous étions obligés de déposer un titre V par opération. Avec cette reconnaissance, nos produits seront beaucoup mieux valorisés », se réjouit Michel Danjou, directeur commercial d’Heliopac.

Géocooling pour tout type d’opération

Un arrêté du 16 août 2017 publié au JO du 8 septembre avait permis d’intégrer pleinement le géocooling dans les calculs Th-B-C-E 2012 de la RT 2012. « C’est le fruit d’un travail de plus d’un an et demi, explique Jean-Marc Percebois, vice-président de l’Association française des professionnels de la géothermie. Cela va permettre aux bureaux d’études de recommander plus facilement cette solution, utilisée avec ou sans appoint, et de ne pas seulement proposer à la maîtrise d’ouvrage des projets avec un système de climatisation sur eau glacée ».

Pour rappel, le principe du géocooling vise à « faire circuler via un échangeur le fluide caloporteur, qui provient du système géothermique, directement dans le réseau du bâtiment (…) les performances de ce système sont très élevées avec des EER (Energy Efficiency Ratio, coefficient d’efficacité frigorifique) qui atteignent entre 40 et 60 », précise le vice-président de l’Association française des professionnels de la géothermie. Il rappelle par ailleurs que « le géocooling peut être utilisé dans tous les types d’opérations de la géothermie très-basse énergie, d’une installation pour le particulier, jusqu’au réseau qui connecte plusieurs bâtiments collectifs ».