Ce programme doit stimuler l’innovation en faveur des économies d’énergie dans le bâtiment. Une dizaine d’autres avaient déjà été validés début mars. 

Retenu dans le cadre de l’appel à projets du ministère de la Transition écologique et solidaire début 2019, le programme « Profeel » vient d’être officiellement validé par arrêté dans le cadre du dispositif des CEE. 

Porté par l’AQC, Profeel doit permettre d’accélérer les innovations en matière de rénovation énergétique du bâtiment, à travers quatre axes de travail, financés par les obligés. Les deux premiers, co-portés par l’AQC en partenariat avec le CSTB, visent à développer des « outils d’aide et solutions innovantes pour les travaux de rénovation énergétique » et à sécuriser « la mise en œuvre des solutions de rénovations performantes et innovantes ».

Numérisation de l’existant

Les deux autres axes, portés par la seule AQC, ont pour objectif de développer les protocoles de mesure de la performance intrinsèque et l’accès à la numérisation de l’existant. Le volume de CEE délivré dans le cadre du programme ne devra pas excéder 4,91 TWh cumac sur la période 2019-2021.

Quelques jours auparavant, ce sont une dizaine d’autres programmes – toujours retenus via l’appel à projets ministériel – qui avaient été reconnus par arrêté. Parmi eux, le dispositif Energie Sprong France, qui vise à massifier la rénovation 0 énergie, ou « Facilaréno », un programme de rénovation performante en une ou deux étapes, amené à être appliqué dans cinq régions (notamment la Nouvelle Aquitaine), et s’inspirant du dispositif Dorémi.

Institutionnels

Parmi les autres programmes, on retrouve des initiatives en lien avec l’accompagnement personnalisé des ménages (« Smart Reno », « CaSbâ » et « Fred »), ou la sensibilisation des jeunes (« les jeunes s’engagent pour les économies d’énergie ») et des professionnels (« Pepz » pour les acteurs bancaires, « EcoPro » pour les TPE-PME). 

À signaler également pour les institutionnels, le programme « tRees », qui vise à développer une plateforme « permettant la cartographie, le ciblage, la standardisation d’opérations de rénovation énergétique des bâtiments éducatifs ». Ou encore « ACTEE », qui prévoit, en lien avec les conseillers en économie partagée, d’accompagner les collectivités retardataires dans leurs projets d’efficacité énergétique bas carbone.