Validés par le ministère de la Transition énergétique, ils concernent la sensibilisation aux économies d’énergie, mais également la massification de la rénovation performante.

Écoles, commerces, banques, collectivités, ménages… Les 13 nouveaux programmes « bâtiment-énergie », retenus par le Ministère à l’issue d’un appel à projets, ciblent tous azimuts. La fondation Good Planet, présidée par Yann-Arthus Bertrand, assurera ainsi « une éducation aux économies d’énergie auprès des publics scolaires » via son projet « les jeunes s’engagent pour les économies d’énergie ». Active depuis 2006, la Fondation a notamment déjà distribué 260 000 kits d’affiches pédagogiques dans 57 000 établissements.

De son côté, le programme « tRees », conduit par la start-up NAMR, vise à proposer une plateforme « permettant la cartographie, le ciblage, la standardisation d’opérations de rénovation énergétique des bâtiments éducatifs ». 

Passage à l’acte des ménages

Mais la majorité des nouveaux programmes retenus visent la rénovation des logements. Greenflex pourra ainsi poursuivre le déploiement de son programme de massification de la rénovation performante EnergieSprong Logement. Le cabinet animera également un nouveau volet de son programme, visant spécifiquement les bâtiments éducatifs : « EnergieSprong Bâtiments éducatifs ». 

Côté ménages toujours, l’institut Négawatt – déjà à l’origine du programme Dorémi – développera, avec le soutien des obligés, « Facilaréno ». Ce programme vise à « structurer l’écosystème pour permettre l’émergence de la rénovation performante en une ou deux étapes de travaux (rénovation complète et quasi-complète) ». Objectif affiché : encourager la constitution de 250 groupements d’entreprises sur 5 régions.

Accompagnement personnalisé

Trois autres programmes visent explicitement les particuliers : « Smart réno » (Université de la Rochelle) doit permettre de  développer des « innovations techniques et méthodologiques facilitant l’accès à la rénovation pour tous les habitants des bâtiments » ; « CaSbâ », initié par le bureau d’études Energie demain, fournira de son côté un outil favorisant « le passage de réflexion des ménages à la conception et à la mise en oeuvre des travaux de rénovation ».

Enfin, dernier outil digital à disposition des particuliers également retenu dans le cadre de l’appel à projet ministériel : « André ». Proposé par Effy (Quelleenergie), il doit « faciliter le parcours de rénovation des particuliers, à travers un accompagnement personnalisé à chaque étape du parcours de rénovation ». 

Performance réelle

Enfin, la mesure de la performance réelle fait son entrée dans le dispositif CEE. L’AQC pourra ainsi déployer « Profeel » auprès des obligés à hauteur de 21,4 millions d’euros soit 4,28 TWh cumac.  

L’appel à projet distingue également trois programmes visant en priorité l’immobilier professionnel. « PEPZ » de l’entreprise Économies d’énergie doit contribuer à promouvoir les aides à la rénovation énergétique – notamment le PTZ – auprès des conseillers bancaires. De son côté, le programme « EcoPro » d’Eni gas & power France mènera des actions de sensibilisation auprès des commerces de proximité. Enfin, l’Union nationale des caisses de sécurité sociale (UCANSS) poursuivra, grâce au dispositif des CEE, la rénovation énergétique à grande échelle de son parc immobilier, soit 4,7 millions de m2. 

Fin novembre, six programmes de sensibilisation « bâtiment-énergie », financés par les CEE, avaient déjà été retenus pour la période 2019-2020.